Pour des propriétaires, il est parfois difficile de savoir où s’orienter entre la location longue et courte durée. Entre les résultats qui ne sont pas les mêmes et les différences, quel est le bon choix ?
Pour des propriétaires, il est parfois difficile de savoir où s’orienter entre la location longue et courte durée. Entre les résultats qui ne sont pas les mêmes et les différences, quel est le bon choix ?
Contrairement à la location courte durée ou saisonnière, la location longue durée implique la location de votre bien à un locataire pour plusieurs mois voire plusieurs années. Cette option est moins exigeante en termes de temps et d’efforts, car elle ne nécessite que la gestion d’une seule entrée sur une longue période.
La rentabilité constitue l’argument le plus souvent avancé contre la location longue durée. En effet, les loyers sont généralement moins élevés que ceux de la location courte durée ou saisonnière. Toutefois, la location longue durée offre des revenus stables sur le long terme, bien que plus modestes. Il est essentiel de trouver un équilibre entre des revenus satisfaisants et des tarifs attractifs pour les locataires potentiels, sans les dissuader avec des loyers trop élevés.
L’inconvénient de la location longue durée, lorsque vous souhaitez récupérer votre logement à tout moment, réside dans la contrainte d’un engagement prolongé avec le locataire. En optant pour ce type de location, vous vous engagez sur une période déterminée, souvent de plusieurs mois voire années, ce qui limite votre liberté de disposer de votre bien selon vos besoins. En cas de nécessité de récupération du logement pour une utilisation personnelle ou des travaux, vous pourriez rencontrer des difficultés à mettre fin au contrat de location sans respecter un préavis étendu et parfois complexe à appliquer.
La location longue durée présente un avantage significatif : le locataire reste dans le logement pendant une période prolongée, ce qui dispense le propriétaire de certaines tâches telles que la remise des clés, la réalisation des états des lieux et le traitement des candidatures, qui sont nécessaires dans le cas d’une location saisonnière.
Après avoir vérifié la solvabilité du locataire, le risque d’impayés de loyer est réduit. En prenant des garanties telles qu’un ou plusieurs garants et une caution, ce risque est encore diminué. Cependant, il est impossible de le supprimer entièrement.
Contrairement à la location longue durée, la location courte durée ou saisonnière implique la mise en location d’un bien pour des périodes plus brèves, allant de quelques nuits à quelques semaines, principalement pour des séjours professionnels et touristiques. Conçue pour une clientèle de passage, cette forme de location ne vise pas à établir le bien loué comme résidence principale pour les locataires.
La location courte durée se révèle être la stratégie la plus rentable, principalement en raison des tarifs pratiqués, souvent plus élevés que ceux de la location longue durée, notamment en termes de prix à la nuitée. Les locataires sont généralement disposés à payer davantage, motivés par des séjours touristiques et adaptant leur budget en conséquence.
Cela s’explique par le fait que sur les plateformes de location courte durée, les locataires paient la totalité du séjour à l’avance. Ainsi, vous éliminez le risque d’impayés de loyer.
Votre appartement, qu’il soit votre résidence principale ou secondaire, vous avez la main mise dessus. Vous pouvez le récupérer quand vous le souhaitez (pour des vacances, pour effectuer des travaux..) et vous permet d’assurer un entretien régulier, de faire remonter d’éventuels dégâts et réduire le risque de squat. En effet, vous n’êtes pas lié par un contrat à durée déterminée avec un locataire qui risque de rester des mois voire des années.
La location saisonnière offre des avantages indéniables, mais elle comporte également quelques inconvénients à considérer. La rotation fréquente des locataires exige un engagement accru du propriétaire pour gérer diverses tâches telles que l’accueil, la remise des clés, le ménage, le linge, les états des lieux et la communication avec les voyageurs.
Cela est particulièrement compliqué si le propriétaire ne réside pas à proximité de sa résidence secondaire, ce qui peut l’amener à devoir choisir entre déléguer la gestion locative ou effectuer des déplacements réguliers.
La location courte durée est soumise à des réglementations, notamment l’obligation d’obtenir une autorisation municipale dans certaines villes. Il est donc essentiel de se renseigner auprès de sa commune pour être en conformité avec la loi.
À Rennes, en l’occurrence, les démarches sont simples. Il faut effectuer un changement d’usage puis déclarer son logement en meublé de tourisme. Ces deux démarches se font en ligne sur le site de Rennes Métropole.
Opter pour une location courte durée peut permettre de percevoir des loyers plus élevés que dans le cadre d’une location longue durée. Toutefois, il est important de noter que le taux d’occupation n’est pas toujours de 100% sur ce marché saisonnier très concurrentiel.
Naturellement, un emplacement de choix, des prestations attractives et une décoration soignée peuvent augmenter considérablement le taux d’occupation de votre appartement, le rendant ainsi encore plus rentable que dans le cas d’une location longue durée.